Diamond Whitewear (1910-1920)
- stephanema9
- 22 nov.
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En 1910, fort de leur succès avec l'usine de textile Wabasso, les promoteurs et hommes d'affaire M. Charles R. Whitehead et M. James Naismith Greenshields obtiennent du conseil de la ville de Trois-Rivières une subvention de vingt-cinq mille dollars et le gel de la taxe pour dix années pour la construction d'une nouvelle usine; la Diamond Whitewear qui s'installe au 810 de Foye.
Cette usine, se spécialise dans la confection de sous-vêtement pour dames, de vestes et chemises pour hommes et femmes et emploie environ 250 personnes dont 225 sont des femmes.
The Diamond Whitewear donne à ses apprenties de $2.00 à$ 2.50 par semaine et après un mois de deux d'essai, l'apprentie est mise "au morceau" et se fait un salaire de $6.00 à $9.00 par semaine. En difficulté financière, la Diamond Whitewear publie en septembre 1917 un avis de liquidation de ses actifs, mais sans acheteur, continue à opérer. Plusieurs projets sont étudié afin de sauver la compagnie et les emplois:
En décembre 1917, il est question de fabriquer des obus dans l'usine, le projet n'aboutira pas.
En juin 1919, la compagnie Gossord de Toronto, parle d'implanter une manufacture de corsets dna les locaux de la Diamond Whitewear, créant ainsi 400 emplois, encore une fois cette solution tombe à l'eau.
La Diamond Whitewear fermera ses portes en 1920, ayant tenu tout juste assez longtemps pour obtenir le bonus de $25 000 négocié avec le conseil de ville. Le bâtiment sera utilisé entre 1923 et 1927 pour pour la fabrication de la soie artificielle et le mercerisage et sera par la suite incorporé dans l'usine de la Wabasso.
Source:
Le bien public, 28 octobre 1910, p.6
Le Bien Public, 27 décembre 1917, p.2
Le devoir, 17 juin 1919, p.4
Mémoire présenté à l'Université du Québec à Trois-Rivières par Jacques Belleau Histoire l'industrialisation de Trois-Rivières: 1905 – 1925, mai 1979
Revue d'histoire de l'Amérique française, Volume 37, numéro 1, juin 1983










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